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Articles de choix

Dans cette rubrique, vous trouverez un certain nombre d'articles scientifiques et théologiques de base sur le thème de la création que nous vous proposons pour une bonne entrée en matière. Ces articles constituent une introduction générale au sujet et ne prétendent pas à l'exhaustivité.

Bien plutôt, nous espérons que ces quelques articles sauront vous sensibiliser à l'importance de la Création et de la Genèse comme fondement de notre foi. Nous cherchons à faire comprendre, à travers ces quelques articles de fond, qu'il est crucial que l'Eglise retrouve la vision du monde chrétienne et biblique qui s'article autour des trois notions suivantes :
- création,
- chute,
- rédemption.

Une vision du monde est la trame métaphysique et philosophique, les structures de pensée par lesquelles nous appréhendons et interprétons le monde, ses phénomènes et ses événements. Elle est également le filtre par lequel nous analysons toutes choses.

Le deuxième but de ces articles est de vous familiariser avec la controverse Création/Evolution, en lui donnant son véritable enjeu théologique et spirituel qui, s'il se traduit essentiellement sur le terrain scientifique, touche en réalité à toutes les sphères de l'existence, notamment à notre manière de lire les Ecritures et donc à notre vie chrétienne tout entière. En ce sens, il est juste d'affirmer que la théorie de l'évolution est la justification (pseudo) scientifique d'une nouvelle religion, l'humanisme séculier autonome porté à son paroxysme et devant aboutir à une pensée unifiée sous l'Antéchrist.

Quelques articles introductifs au sujet

L'itinéraire d'un prix Nobel : Richard Smalley Ce court article décrit l'itinéraire de Richard Smalley (1943-2005), prix Nobel de chimie en 1996 qui découvrit le fullerène, passant de l'incrédulité à la foi.

Jacques Monod et l'évolution théiste Jacques Monod se rendit célèbre pour ce qu'il apporta non seulement à son domaine de la biologie moléculaire, mais aussi à la philosophie. Il était ami intime du philosophe français, Albert Camus. Le livre de Monod, Le hasard et la nécessité, publié en 1970, se termine par ces mots : "...l'homme finalement se rend compte qu'il est seul dans l'immensité impitoyable de l'univers, duquel il a émergé purement par hasard. Ni son destin, ni son devoir n'ont été consignés par écrit. C'est à lui de choisir : soit le royaume des cieux, soit les ténèbres ici-bas." Jacques Monod mourut en 1976 au milieu de l'année, à l'âge de 66 ans. Le 10 juin 1976, l'Australian Broadcasting Commission Science Unit (le département de science de la commission de diffusion australienne) diffusa une émission en son hommage intitulée " le secret de la vie ". Le programme conclut par une interview entre Monod et Laurie John dans laquelle, selon l'animateur d'ABC Robyn Williams [lui-même athée et anti-créationiste fanatique - éditeur], Monod révéla sa conviction " que la vie et l'évolution sont dépourvus d'un but ultime. " Ceux qui désirent concilier une croyance en l'évolution avec la foi en Dieu devraient réfléchir à ses paroles.

Tradition scientifique antidarwinienne française Toute opposition au darwinisme est aujourd'hui systématiquement associée à un intégrisme religieux venant d'outre-Atlantique. Mais c'est oublier que la France a été très longtemps réticente vis-à-vis du darwinisme. Cet article révèle la longue tradition scientifique antidarwinienne française.

95 thèses contre l'évolution La théorie de l'évolution est présentée à grands bruits comme étant un fait scientifique incontestable. Voici 95 thèses contre cette théorie.

Dieu et la science Note critique du numéro 48 de la revue de vulgarisation scientifique française "Les Dossiers de La Recherche". Ce bref article dévoile la tactique que manient à la perfection les journalistes scientifiques de La Recherche pour éviter le débat. Leur message principal ? La science n'a pas besoin de Dieu. Science et foi sont parfaitement compatibles, du moment que la foi ne vient pas remettre en cause la science. " Le combat de la science contre Dieu " aurait été un titre plus adapté. Il est intéressant de comparer leur étude avec les stratagèmes donnés par Schopenhauer dans son traité sur la dialectique éristique, L'Art d'avoir toujours raison. Rappelons que ces stratagèmes ont pour objectif de donner des techniques pour gagner un débat, et non d'atteindre à la vérité (ce que Schopenhauer souligne).

Dossier Darwin (Nexus n°64, sept.-oct. 2009) Un dossier de 28 pages sur Darwin paru dans le magazine non-chrétien Nexus qui critique le dogme darwinien. De la complexité irréductible présidant à l'apparition d'organes achevés, jusqu'aux supposées macromutations, le projet darwinien dans son ensemble contredit les bases les plus élémentaires de la génétique telle que nous la comprenons aujourd'hui. Par quel prodige une théorie à peine soutenable scientifiquement a-t-elle pu accéder au statut de vérité inexpugnable dans les milieux se réclamant de la puissance de la raison? En réalité, l'obstacle se révèle être de nature davantage psychologique et plus profondément enraciné qu'on le suppose. La force explicative contenue dans la théorie de l'origine des espèces incombe davantage à la nécessité que l'homme a de combler le vide relatif à ses origines, qu'à la pertinence du scénario darwinien en lui-même.

Recension du livre "Création, Bible et Science" Ce livre que Jean-Marc Berthoud donne au public n'est pas de ceux qui laissent indifférent tant le sujet traité soulève des polémiques incessantes. Le créationnisme, car il s'agit de cela, suscite des réactions passionnées à tous niveaux. J'en veux pour preuve le rapport de la Commission de la culture, de la science et de l'éducation du Conseil de l'Europe, intitulé "Les dangers du créationnisme dans l'éducation." Deux visions différentes du monde s'affrontent et il est de bon ton dans les milieux universitaires et ecclésiastiques européens de disqualifier le créationnisme en le taxant de littéralisme, de fondamentalisme, voire de grande naïveté. Dans un récent article paru dans la Revue d'Etudes théologiques et religieuses (2009/1), Christian Grappe soutient que les textes bibliques qui traitent de la création suffisent à eux seul à démentir les thèses des créationnistes, l'intention de ces textes n'étant pas d'expliquer le pourquoi et le comment de la création, mais de dévoiler le but et la vocation de cette création. L'évolutionnisme semble faire partie des vérités indiscutables et certains théologiens se font un point d'honneur de défendre la dignité de cette théorie.

Apologie de la création - Par Jean-Paul Dunand Parle-t-on aujourd'hui davantage de la création biblique en dehors qu'à l'intérieur des Eglises? Les grands media n'avaient plus coutume de parler des dogmes chrétiens, encore moins de la création du monde par Dieu. Serait-ce parce que les chrétiens n'osent plus faire savoir qu'ils y croient? Ne sont-ils pas plutôt discrets par perplexité parce que, limitant leur foi à la sphère privée, ils en négligent les prolongements publics relatifs au choix clair d'une conception du monde parmi celles qui ont cours? On constate que ceux qui croient à une création divine de l'univers et des hommes, telle que la Bible la rapporte, suscitent un vif intérêt médiatique. Le courant qu'ils représentent, loin de se tarir, s'étend et gagne plusieurs pays d'Europe. Le journaliste soucieux d'informer ne peut l'ignorer, quitte à mentionner la réaction polémique des évolutionnistes. Ceux-ci s'efforcent de mettre en garde contre toute promotion d'une création divine perçue, à juste titre, comme une menace contre le quasi-dogme de l'évolution darwinienne, qui est aujourd'hui de plus en plus contesté.

Interview du Professeur Etienne Vernaz Interview du Professeur Etienne Vernaz par David Martorana, Pierre Depardieu et Jean-Loup Hubert. Étienne Vernaz est directeur de recherches au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), assistant scientifique du chef du département d’étude du traitement et du conditionnement des déchets (CEA-DEN-Marcoule), et professeur à l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN). Cet entretien est accordé à titre strictement privé et Étienne Vernaz ne s’y fait en aucun cas le porte-parole des organismes de recherche et de formation pour lesquels il travaille par ailleurs. Il nous livre son expérience personnelle vis-à-vis de la problématique "science et foi".

Témoignage sur la Parole créatrice Création, Bible et Science, de Jean-Marc Berthoud, ouvrage imposant (420 pages), est en réalité pluriel, comme on disait en grec ta Biblia pour désigner ce que nous appelons au singulier la Bible. Plutôt que d'un seul livre traitant d'un sujet, il s'agit d'une ample synthèse, de l'exposé structuré (et structurant) de toute une vision du monde, biblique et chrétienne.

La doctrine biblique de la création - Par Douglas Kelly. Ne pas reconnaître le caractère central de la représentation dans le premier Adam revient à vider le dernier Adam de sa réalité. Si le premier représentant de l’alliance n’avait pas apporté, par sa désobéissance, la mort et la condamnation au monde physique réel, il est improbable que le dernier Adam, par son obéissance, ait pu apporter pardon, vie et guérison, ou du moins pas au monde réel.

L'esprit, l'âme et le corps - Par Didier Gasser Le sujet que nous allons aborder ici peut sembler être très connu, mais en réalité nous n’en saisissons pas forcément tout le sens et toutes les implications, quelle est la distinction de chacune des trois parties de notre être, et surtout quelle est leur position respective par rapport à Dieu, notre souverain Créateur, et à Sa Parole ! Beaucoup de problèmes que nous rencontrons aujourd’hui pourraient être résolus si nous prenions conscience de ce sujet ou si nous mettions notre foi dans tout ce que la Parole nous enseigne !

Dieu et Darwin sont-ils compatibles? Est-il possible de croire en Dieu et en l’évolution darwinienne en même temps ? Les citations suivantes vous aideront à explorer cette question en examinant les affirmations des principaux partisans de l’évolution.

Affirmations chrétiennes sur la création Manifeste créationniste chrétien définissant les grands contours de l'approche chrétienne de la science en relation avec la doctrine biblique de la création. Le premier fait attesté par l'Ecriture Sainte est, qu'au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. Une affirmation semblable se trouve dans le prologue de l'Evangile de Jean. Ce même fait, la création de tout ce qui existe par la seule volonté du Dieu tout-puissant et par sa Parole, est réaffirmé dans les plus anciens symboles de notre foi, soit le Symbole des Apôtres, et, en 325 après Jésus-Christ, celui de Nicée (premier concile général de l'Eglise). Ce dernier confesse que, Dieu, le Père tout-puissant, est le Créateur de toutes choses, visibles et invisibles. De manière générale, les prétendus conflits entre la Bible et la foi chrétienne d'une part, et les sciences naturelles d'autre part, sont la conséquence d'une extrapolation injustifiée des connaissances scientifiques ou de la doctrine biblique. L'état d'esprit de la majorité des contemporains, la faible connaissance du contenu de la Bible et le respect quasi religieux voué à la science donnent l'impression que la science contredit la foi. C'est contre cette fausse impression que nous devons prendre position.

L'évolution : une théorie invalidée par les faits Examen de la validité de ce qui a été avancé par deux scientifiques chrétiens comme étant des preuves, acceptées de façon consensuelle par la communauté scientifique internationale, de la théorie synthétique moderne de l'évolution.

Genèse et évolution Dans cet ouvrage collectif, qui édite les conférences 2010 du « Réseau des scientifiques évangéliques », le but des auteurs est de soutenir, d’une part, la théorie de l’évolution biologique et, d’autre part, la foi évangélique dans la création biblique. Sans surprise donc, ce double objectif situe le livre dans la continuité de deux ouvrages, l’un de Jean Humbert (aspect scientifique) et l’autre d’Henri Blocher (aspect théologique), publiés à la fin des années 1980. Le premier trouve un porte-parole élogieux en la personne du sociologue Sébastien Fath, et le second est lui-même un des auteurs. La thèse défendue est toujours, vingt-cinq ans plus tard environ, celle d’une création évolutive mariant des acquis scientifiques à des acquis exégétiques, au risque d’une surévaluation des uns comme des autres. Le lecteur est donc invité à assister à un mariage de convenance entre la création biblique et l’évolution darwinienne.

Création ou évolution ? Faut-il trancher? Le livre « Création / Évolution» est bien rédigé et qu'à première vue l'argumentation semble si bien menée qu'elle pourrait troubler et influencer ceux qui ne possèdent pas en la matière une connaissance et une foi solidement fondées sur la Parole de Dieu, pierre de touche de toute hypothèse et de toute doctrine. Puissent les lecteurs de cet ouvrage examiner sérieusement l'hypothèse avancée, et toute nouvelle herméneutique, à la lumière des Écritures, pour ne pas se laisser emporter insensiblement par le courant néo-évangélique qui, ouvertement ou imperceptiblement, met en doute ce que dit la Bible en provoquant de regrettables divisions jusque dans les rangs de ceux qui professent encore leur foi en l'autorité d'une Écriture totalement inspirée par Dieu, et de ce fait inerrante et infaillible.

Science et foi : la vérité captive Le mouvement anti-créationniste contemporain n'est rien d'autre qu'un émanation de l'antichristianisme global. "Le créationnisme, ce sont les premières pages de la Bible «Au commencement, Dieu créa», c'est notre Évangile, c'est la Parole de Dieu, c'est une centaine de textes bibliques qui proclament le Dieu Créateur, c'est notre Seigneur Jésus-Christ, Sa naissance miraculeuse, Sa mort pour nos péchés, Sa résurrection, Son retour, le jugement dernier. Et pour nos adversaires, tout cela n'est que foutaise. Il y a un combat à mener dans notre pays, car s'il n'y a pas de Dieu Créateur, l'Évangile n'a plus de sens, la mort de Christ et Sa résurrection n'ont plus de sens, Moïse c'est de l'invention, les dix commandements sont à rejeter, la vérité n'existe pas et la Bible n'est qu'un ramassis de légendes farfelues. J'ai lu dans la presse que c'est une atteinte aux « droits de l'homme » d'enseigner à un enfant que Dieu est le Créateur! Nous devons défendre l'Évangile auquel nous croyons, défendre la vérité à laquelle notre cœur est attaché." - Philippe Hubanon.

Irradiations du transformisme Le transformisme darwinien a des irradiations dans toutes les sphères de la culture. Il ne faut pas oublier, par ailleurs, que le transformisme est né sur le sol du rationalisme du XVIIIe siècle, le siècle des encyclopédistes et celui du culte de la déesse « Raison », qu'il a poursuivi son développement dans le climat du positivisme et du scientisme, au XIXe siècle, puis dans celui du « laïcisme » et de l'anticléricalisme dans le premier quart du XXe siècle : le transformisme et les diverses expressions de l'athéisme se sont prêtés mutuel appui, et celles-ci ont puisé dans celui-là une grande partie de leurs arguments.

Le créationnisme est-il scientifique? Echanges entre deux évolutionnistes, Thomas Lepeltier et Guillaume Lecointre, au sujet du créationnisme. "En juillet 2010, l'Afis (Association française pour l'information scientifique) qui se décrit comme étant une association voulant « éviter toute concession [...] à la désinformation et à la complaisance pour l'irrationnel » publiait deux comptes rendus critiques de mon livre dans sa revue Science et pseudosciences. Alors que j'espérais un débat d'idées, je fus confronté à une diatribe, où le dénigrement tenait lieu d'argument. Il me fallut répondre pour montrer en quoi ces deux critiques témoignaient « d'une incapacité à lire correctement un texte et à engager une discussion constructive ». À la fin de ma réponse, j'en appelais à un débat plus serein et plus réfléchi. Toujours sous l'égide de l'Afis, c'est maintenant au tour de Guillaume Lecointre de « réagir » à mon livre. Le résultat est étonnant." - Thomas Lepeltier.

Vive le créationnisme ! Point du vue très éclairant de l'évolutionniste Thomas Lepeltier, philosophe des sciences de l'Université d'Oxford. "Il faudrait arrêter de se référer à une soi-disant non-scientificité du créationnisme pour le critiquer. Parmi toutes les théories qui prétendent décrire l'histoire du vivant, il n'y aurait pas d'un côté les théories scientifiques, de l'autre les théories non-scientifiques ou pseudo-scientifiques. Il y aurait des théories plus farfelues que d'autres, des théories plus convaincantes que d'autres, et des théories éventuellement plus vraies que d'autres. Ces distinctions sont suffisantes pour privilégier ou pour mettre de côté une théorie. Ce qui montre bien que la délicate notion de scientificité, censée légitimer telle ou telle théorie et disqualifier telle autre, n'est pas vraiment utile dans les débats sur la pertinence du créationnisme."

Liberté intellectuelle en science La liberté intellectuelle en science est nécessaire et fondamentale. Mais est-elle garantie aujourd'hui quand il s'agit de critiquer la théorie de l'évolution ? Dans une lettre ouverte au Conseil de l’éducation de l’État du Kansas, aux Etats-Unis, le professeur Philip S. Skell, membre de l’Académie Nationale des Sciences, affirme que non. "J’ai trouvé que certains de mes collègues scientifiques sont très réticents à reconnaître devant la population l’existence de problèmes avec la théorie de l’évolution. Ils affichent un zèle presque religieux pour un point de vue strictement darwinien des origines biologiques. Pour ces scientifiques qui prennent cela au sérieux, l’évolution darwinienne a fonctionné plus comme un système de croyance philosophique que comme une hypothèse scientifique testable. C’est aussi pourquoi de nombreux scientifiques font des déclarations publiques sur la théorie qu’ils ne défendraient pas en privé devant d’autres scientifiques comme moi."